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Cyclos Audrieu
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11 avril 2010

Pensée du poète aldérien Mikaël

Un joyeux cyclo poète à ses heures perdues égaré sur le net raconte:

« La brouette fleurie »

Non. Contrairement à la conjecture saugrenue d'un Joyeux Cyclo quelque peu égrillard, il ne s'agit pas d'une position acrobatique thaïlandaise visant à améliorer de manière exponentielle son plaisir. « La brouette fleurie », plus qu'un lieu, est un événement. L'Évènement. Car, voyez-vous, il s'agit, ni plus ni moins, d'un rendez-vous qu'aucun Joyeux Cyclo ne se doit de manquer. C'est un moment épique, une assignation à comparaître devant quelques mets bien choisis auxquels nul ne peut être insensible. Un véritable festival pour nous, les Joyeux Gourmets. Pour tout vous dire, cette occasion est à ce point particulière qu'aux cyclistes se joint l'ensemble des partenaires.

D'aucuns choisissent de se glisser nonchalamment dans une salade d'avocats, se laissant ainsi taquiner joyeusement le gosier par un troupeau de jeunes crevettes écervelées, tandis que d'autres, plus aventureux, se risquent en une confrontation dantesque contre une ribambelle de lardons baignant dans une miraculeuse salade de gésiers. L'audace ne s'arrête pas là puisque, rassérénés par quelques nécessaires rasades de Bordeaux, nos amis s'empoignent les uns à une pintade, les autres à un veau (bon, bon, un rôti... Mais tout de même, ça reste impressionnant !!!).

 

Laissons de côté la salade et le fromage qui ne sont finalement qu'un moment quelconque, soit, bien trop commun pour un Joyeux Cyclo digne de ce nom. Entamons la bataille angoissante que nous livrons lors de l'épisode des desserts. Le début est simple. Chacun reçoit soit une forêt noire, soit une tarte meringuée à la rhubarbe. Une fois les assiettes présentées, les regards des dîneurs deviennent méfiants. Chacun devient très, très, prudent. Allez, une petite lampée de Rosé pour la vaillance ! Le voisin, quelques minutes plus tôt encore toléré à la table, devient l'ennemi : celui qui est susceptible, sans aucune vergogne, de plonger ses gros doigts dans notre propre assiette (Quelle classe !) pour nous arracher impétueusement ce morceau de bonheur que nous avons tant mérité. Les fourchettes se dressent. Le carnage débute...

Je n'ai pas vu la fin. J'ai fermé les yeux. Lorsque je les ai ouverts, mon assiette était vide. Je n'ai pas bien compris ce qui s'est passé. Mais, j'ai des soupçons...

Voilà... Notre festin annuel a été festif ! En bonne compagnie, nous avons passé un moment fort agréable. Cyclos et partenaires ont contribué à l'excellent déroulement de cette soirée et chacun peut s'en montrer satisfait. Il est important de multiplier de telle rencontre qui représente incontestablement des moments clés dans la vie de notre club.

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